À une époque où nous avons plus ou moins maîtrisé toutes les techniques, une nouvelle machine est toujours passionnante. Cette fois, il s’agit d’une évolution chez les pulvérisateurs. Aussi, lorsque nous avons vu ce pulvérisateur compact chez nos collègues de Agrarheute, nous étions intrigués. Le nom du fabricant est encore un secret pour l’instant.
Ce pulvérisateur compact combine le meilleur des pulvérisateurs portés et traînés. La machine est montée sur l’attelage du tracteur, mais est équipée d’un essieu pour supporter le poids. La machine devient ainsi un ensemble avec le tracteur et la combinaison se comporte comme un automoteur. Le pulvérisateur a une capacité de cuve de 4 000 litres, un volume qui était jusqu’à présent réservé aux machines traînées ou aux petits pulvérisateurs automoteurs. Des machines qui, à leur tour, sont parfois trop grandes pour certaines régions en raison de la taille du champ ou des conditions environnementales qui limitent l’utilisation de machines plus grandes (centres de villages, routes étroites, pentes, etc.)
Le pulvérisateur compact est équipé d’un essieu pour supporter le poids de la machine, de sorte qu’il n’affecte pas le comportement de conduite et le confort du tracteur. Selon le fabricant, grâce à l’essieu, un tracteur de 90 ch suffit pour faire fonctionner le pulvérisateur compact. L’essieu directeur a un angle de braquage de 45° et est placé près de l’essieu arrière du tracteur, ce qui le fait rouler dans la voie du tracteur et le rend extrêmement maniable. L’essieu directeur fonctionne à la fois en avant et en arrière, ce qui est idéal pour travailler sur de petits champs où beaucoup de manœuvres sont nécessaires. Lors du transport, les roues suivent le tracteur grâce à un système de direction à roues pivotantes, un centrage mécanique permet d’éviter le flottement de la machine par des vitesses plus élevées.
Le fabricant de cette machine demeure en ce moment un secret bien gardé. Avec le prototype et la vidéo associée, le fabricant veut évaluer l’intérêt des utilisateurs avant de passer à la production.
Source Agrarheute
