Le week-end dernier, plusieurs machines, dont une Dewulf Kwatro, ont été barbouillées de slogans à Hoeilaart, dans le Brabant flamand. Le vandale n’était manifestement pas d’accord avec la façon dont les pommes de terre étaient récoltées.
« Respect our soil », « Slow growing » et « 2 Heavi » ont été inscrits sur les côtés des Dewulf Kwatro et bennes Dezeure. L’entrepreneur et l’agriculteur avaient laissé les machines sur le terrain pendant la nuit, après avoir récolté des pommes de terre. Le samedi matin, ils ont remarqué le vandalisme. Les auteurs de ces actes de vandalisme étant rarement retrouvés, l’agriculteur et l’entrepreneur devront supporter le coût de l’enlèvement des graffitis et de la remise en peinture des machines si nécessaire.
Chacun a droit à son opinion, et peut l’exprimer. Cependant, lorsqu’il est fait de cette manière, il est vindicatif. Si, en tant qu’agriculteur, vous ne voulez pas que vos pommes de terre soient arrachées avec telle ou telle machine, trouvez un entrepreneur qui possède une machine correspondant à votre philosophie d’entreprise. Si, en tant que citoyen, vous avez des réserves sur certaines machines ou méthodes de travail, vous pouvez en parler à l’entrepreneur ou à l’agriculteur. Ce type de vandalisme contribue toutefois au fait que ni l’entrepreneur ni l’agriculteur n’ont envie d’avoir de telles conversations.
La manière dont notre secteur a été dépeint dans les médias ces derniers mois n’arrange pas les choses. Au contraire, cela donne aux vandales comme celui-ci une confirmation supplémentaire qu’ils peuvent et doivent poursuivre leurs actions.
En tant que citoyen, souhaitez-vous en savoir plus sur le comment et le pourquoi ? Demandez à l’agriculteur ou à l’entrepreneur. Si vous n’avez pas le courage d’entamer une conversation, gardez vos opinions pour vous. Et ne touchez pas aux affaires des autres !
