Mon choix : Bert opte pour le semis direct avec un semoir Claydon

Pour introduire de nouvelles techniques, il faut toujours des pionniers. Ce n’est pas différent dans notre secteur. Pour sortir du rythme habituel du labour, de la préparation des semences et du semis, il existe différents systèmes et machines. L’un de ces systèmes alternatifs est Claydon. Ces machines de semis direct sont utilisées par les agriculteurs britanniques depuis de nombreuses années et ont également des adeptes dans notre pays. En Wallonie, les frères Braibant sont des pionniers ; en Flandre, Bert Defruyt a maintenant aussi choisi un semoir Claydon. Nous lui avons demandé pourquoi.

Bert Defruyt est originaire des polders de Nieuwpoort. L’exploitation familiale combine l’engraissement de porcs et les cultures arables. Une passion pour les machines a entraîné une légère surmécanisation au fil des ans. Le plan de culture comprend du blé d’hiver, de la betterave sucrière et des semences de graminées. Le lin viendra bientôt s’y ajouter, alors que certaines parcelles seront louées pour la culture de pommes de terre. Dans le passé, on évitait déjà de labourer lorsque c’était possible mais la charrue était parfois utilisée. Cela signifiait également qu’il fallait passer la herse rotative avant de pouvoir semer, ce qui entraînait une consommation de carburant élevée. Trouver une alternative à tout ce travail est une idée qui préoccupe Bert depuis un certain temps. Le premier contact avec Claydon remonte à 2011, lorsque les machines ont attiré son attention lors d’une visite à l’Agritechnica. Cependant, après une visite d’usine en 2015, tout a été mis en attente. En 2022 l’idée a refait surface. Un été sec signifiait de bonnes conditions de sol pour le semis direct. L’intérêt pour le semis direct s’était également développé parmi d’autres agriculteurs, ce qui a joué en faveur de Bert, qui avait commencé à travailler comme entrepreneur agricole à titre secondaire.

« C’est à cette époque que je suis entré en contact avec Jérôme Braibant de Greenfarm », raconte Bert. « Je suis allé voir la machine en action à plusieurs reprises et j’ai assuré le suivi des cultures. J’ai ensuite effectué moi-même plusieurs tests et démonstrations en 2023, qui se sont tous révélés très positifs. Il s’agit notamment des céréales d’hiver semées après le mais d’ensilage, dans les semis de graminées et après les pommes de terre de semence. Ces produits seront bientôt récoltés et la récolte est prometteuse ! Ce printemps, j’ai moi-même semé du maïs avec la machine dans différentes conditions. »  Le maïs semé avec un Claydon a une distance de rangées de 25 cm, le nombre de grains par hectare reste le même. « Les plantes sont plus proches les unes des autres, mais elles ont plus d’espace que lorsqu’elles sont semées avec le même nombre de grains par hectare à un espacement de 75 cm entre les rangs. Les rangs se referment ainsi plus rapidement, ce qui supprime les mauvaises herbes. Les nutriments et l’humidité sont également mieux utilisés. »

Jusqu’à présent, Bert a travaillé avec la machine de Greenfarm. Mais bientôt, il aura son propre Claydon. « Ma propre machine sera équipée d’un petit réservoir de semences. Combiné à un réservoir frontal, je pourrais alors semer trois cultures différentes à trois profondeurs différentes pour des combinaisons idéales de cultures mixtes. Le choix d’un Claydon Drill a pris beaucoup de temps, mais il a été fait en toute connaissance de cause, et n’a pas été une décision irréfléchie. C’est le seul semoir direct qui associe un travail du sol plus profond à l’ensemencement, mais seulement là où c’est nécessaire. Entre les rangs, le sol reste intact, de sorte que la capacité portante est maintenue. Ceci est également positif pour la vie du sol. Il peut être utilisé même dans des conditions plus humides car il fonctionne avec des dents plutôt qu’avec des disques. La machine est également polyvalente et permet de semer à peu près tout ce que l’on veut. Cela crée de nombreuses opportunités pour l’avenir », conclut Bert.

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